Indemnité compensatrice de congés payés
Le salarié qui ne liquide pas la totalité de ses congés payés acquis avant son départ de l’entreprise a droit au bénéfice d’une indemnité, sous conditions.
- Bénéficiaires
Salariés concernés
- Tout salarié qui n’a pas pu bénéficier de la totalité du congé auquel il avait droit à la date de rupture de son contrat perçoit l’indemnité compensatrice de congés payés.
- L’indemnité est due, que cette rupture résulte du fait du salarié ou du fait de l’employeur.
Salariés exclus
- Le salarié qui subit un licenciement pour faute lourde, et uniquement pour les congés acquis durant la période de référence en cours.
- Montant
La rémunération du salarié qui bénéficie de ses congés payés est calculée de 2 manières :
- Par la règle du 10ème, qui prévoit que l’indemnité est égale au dixième de la rémunération brute totale perçue par le salarié au cours de la période de référence,
- Par la règle du maintien de salaire, qui prévoit que l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération que le salarié aurait perçue s’il avait continué à travailler.
C’est le mode de calcul le plus avantageux pour le salarié qui s’applique.
L’indemnité se cumule avec les autres indemnités de rupture, s’il en remplit les droits (indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de préavis, etc.).
- Régime fiscal et social.
L’indemnité compensatrice de congés payés a le caractère d’un salaire. Elle est donc soumise à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales dans les mêmes conditions que le salaire.
Elle est saisissable et cessible dans les mêmes limites que le salaire.